Rapport incestueux et non consenti … LA TOTALE !

B. est une jeune maman qui a appris mi septembre que sa petite fille de 7 ans a dû sous la contrainte masturber son cousin de 13 ans. Le fait a eu lieu en juillet pendant les vacances.
À peine à t-elle appris cela, encore sous le choc de la déclaration, que B. décroche son téléphone et appelle sa sœur qui elle même appelle le môme de 13 ans qui lui même avoue les faits.
C’est la consternation dans la famille !
Le gamin est recadré, puis puni. La petite est envoyée chez un psy et ne semble plus aujourd'hui impactée par de cela. Ne semble ... en effet : Elle dit juste maintenant que "le zizi, c’est sale " !
« Ah ... peut être faudrait il que je vois votre enfant. Je suis surpris qu'elle dise cela. Le sexe n'est pas sale en soi. C'est les circonstances qui le sont. C'est idiot qu'elle développe une telle croyance » !
Bref, B. ne vient pas pour ça fille. Elle vient pour elle.
Et oui, comme à peu près tous les parents elle avait toujours dit à sa fille :
« Il ne t'arrivera rien. Maman sera toujours là pour toi ».
Mais cette fois ci B. n'était pas là. Et depuis elle ne pense plus qu'à ça. Dans sa vie personnelle comme professionnelle. Cela l’obsède. Depuis qu’elle a appris cet événement, elle a une douleur dans le coup. Comme un « barbelé autours du cou » me dit-elle. Ça appui et ça fait mal.
Nous faisons donc une séance afin de permettre à B., non pas d’oublier cet événement, mais de le reconsidérer. D’en faire un nouvel apprentissage. D’en apprendre et d’en comprendre quelque chose de nouveau, d’utile et d’important. Quelque chose qui permettra ensuite à B. de retrouver une vie plus facile.
Et une fois ce nouvel apprentissage effectué, je demande à l’inconscient de B. :
« Est ce que tu es d’accord, esprit inconscient de B., pour prendre tous ces apprentissages que B. vient de faire et les mettre à la place de cette douleur que B. appelle "barbelés autours du cou » ?
Signal oui de l’inconscient.
Et puis, des méandres de mon inconscient à moi, me revient cette phrase de B. :
« Il ne t'arrivera rien. Maman sera toujours là pour toi ».
Alors je dis à B. :
« Et tu pourras, comme tu l'as toujours été d'ailleurs, et comme tu le seras toujours, être là pour ta fille. Partager ses joies, ses peines et même ses difficultés à d'autres moments ».
B. pleure, se ré oriente entièrement et complètement et la séance se termine.
Le lendemain, B. m'envoie un petit message pour me dire que les douleurs ont disparu et qu'elle se sent beaucoup mieux.
Marc Barbat
Consultations à Saint Lô
Sur rendez-vous au 06 45 45 66 96