GESTION DES DOULEURS CHRONIQUES
Avant toutes choses, soyons clair ...
L’Hypnothérapie s’inscrit dans la relation d’aide, hors cadre médical et réglementé. Elle ne se substitue donc en rien à un acte ou à un traitement médical dont elle est peut-être complémentaire. Seul un médecin est habilité à poser des diagnostics, prescrire, modifier ou supprimer tout traitement médical. Toutes questions relevant du domaine médical est à poser à votre médecin traitant.
J’attire particulièrement votre attention sur les points suivants :
– Il vous incombe de faire tous les examens médicaux nécessaires pour vous assurer que votre problématique ne relève pas ou plus du soin médical.
– Le cas échéant, obtenez par écrit un avis favorable de votre médecin pour ajouter l’hypnothérapie non-médicale comme complément à votre traitement, et créez un contact entre votre hypnothérapeute et votre médecin afin qu’ils puissent travailler de façon coordonnée et constructive.
Pourquoi cette prudence ?
Parce qu'avec la douleur, on ne fait pas n'importe quoi !
Il faut en effet distinguer deux types de douleurs. La douleur aigus et la douleur chronique.
La douleur aigus
Outre le fait qu'elle puisse ne pas être agréable, elle a pourtant des vertus. En effet, elle vous indique :
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Que quelque chose est abîmé et qu'il faut vous faire soigner.
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Elle vous évite d'accentuer le problème. (Le fait que vous ayez mal vous empêche de faire pire).
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Elle fait office d'apprentissage. " J'ai appris que taper dans un poteau avec la tête n’était pas une bonne idée ".
Cette douleur nécessite d'en parler à un médecin, (généraliste ou spécialiste), selon le cas !
La douleur chronique
C'est celle qui une fois tous les examens médicaux fait, persiste malgré tout.
C'est une douleur qui, malgré la prise de médicament, reste cependant présente. Ou même celle pour laquelle aucun médicament ne peut vraiment améliorer la situation.
C'est cette douleur où un médecin vous dit que l'on ne peut pas vous proposer mieux. Qu'il va falloir apprendre à vivre avec.
Et c'est dans ce cas et uniquement dans ce cas que l'on va pouvoir utiliser l'hypnothérapie.
Car quitte à vivre avec, autant la subir le moins possible.